Montceau – Printemps du handicap, mais quelle aventure !

Cinquante personnes laissées sur le carreau en attente d’un bus fantomatique.

Une compagnie du Bassin minier devait assurer le transfert de 50 personnes de l’Embarcadère à la halte fluviale de Digoin.

Heure précise de départ : 13h30.

13h33 un bus de la compagnie arrive, joie, on se précipite, on va faire la photo devant. Le chauffeur descend, pas le bon bus, lui, il va déjeuner. Peut-on appeler la compagnie ? « Ben y a personne à c’t’heure ». Un numéro d’urgence ? « Pfft ».

Ce court dialogue n’ayant rien donné chacun de chercher frénétiquement un numéro vert, rouge, bleu… un numéro. Le répondeur de la compagnie crachote vaguement un numéro que quatre personnes retiennent différemment, on dispose d’une multitude de potentialités.

On tombe sur la boucherie Sanzot, sur des mal-embouchés qui commencent leur digestion, mais pas de compagnie.

Un numéro à l’arrière du bus. Chic. Là quelqu’un annonce que le bus a été annulé… effroi « et par qui ? », « sais pas », « ah bon », énervement et compagnie, lorsque tout bonnement un autre bus de la compagnie arrive. Une charmante conductrice sourit à tout le monde, s’étonne de l’effervescence « ben, non il n’a pas été annulé, on m’a dit 14h00 », la pression retombe et tout le monde embarque… Pourvu qu’il y ait encore la péniche en arrivant.

L’association « les gestes de l’espoir pour David » n’a pas renouvelé les baptêmes de l’air cette année, mais privilégié un autre mode de transport : le bateau fluvial. Un car doit donc emmener tout le monde (50 personnes dont 6 accompagnateurs y compris Carine Taillebois des enfants différents (4).

Ça commence bien.

Et en fait tout le monde a pu embarquer à temps. Ecluse avalant en partant, jeux à partir des explications sur le canal, le gabarit Freyssinet des péniches, du halage par hommes ou chevaux, tribord ou bâbord, écluse amontant en revenant. Les participants ont pu voir des canards, des hérons et faire un super goûter avec tarte et chantilly. Une belle sortie, retour avec quelques gouttes de pluie.

Mais, quelle aventure !

Gilles DESNOIX

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