Montceau – Le lycée Parriat fait son cinéma

Le grand prix du film de fin d’étude est revenu à Valentin Langner pour son court-métrage d’animation Les Muets, un triller psychologique.

Ce lundi après-midi le cinéma Les Plessis accueillait des élèves de seconde, de première et de terminale du lycée Parriat à Montceau-les-Mines qui ont assisté à la projection de douze courts-métrages réalisés par les lycéens dans le cadre du festival de l’option cinéma grâce au regard avisé de Brigitte Burlier, professeure lettres et cinéma.

Le fruit du travail d’une année projeté sur grand écran dans une salle dépourvue de climatisation. « Ce festival est fait pour honorer le travail des élèves en option cinéma, un travail qui  vous permet de progresser et d’élargir votre parcours culturel » soulignait le proviseur Eric Fournier.

Et qui dit festival, dit palmarès avec trois prix à décerner, le prix du public, le prix spécial des lycéens et le Grand prix spécial de fin d’étude aux élèves de terminale.

Comme souvent, il y a le fond et la forme et le festival de l’option cinéma n’échappe pas à la règle.

Le fond, il est carrément flippant avec les thèmes abordés par les lycéens. « C’est stone » relevait le proviseur à l’issue de la projection. « Les lycéens son tristes » résumait la professeure de cinéma. Qu’ont cherché à montrer ces jeunes à travers les courts-métrages? Ils projettent sur écran ce que la vie leur donne à voir. Ils sont le reflet de la société dans laquelle ils vivent. Ils se cherchent. Cherchent leur identité, cherchent leur voie, d’où viennent-ils, où vont-ils? Qui sont-ils, tout simplement. L’enfermement, l’isolement, le regard des autres, l’être ou le paraître, tout cela pèse sur leur vie d’aujourd’hui.

Est-ce le propre de tous les lycéens qui vivent plus ou moins dans un monde virtuel où appuyer sur une touche permet de tout effacer par magie et de recommencer comme si de rien n’était? Ou alors notre monde est vraiment mal fait et fait mal.

Quant à la forme, elle est plus réjouissante. C’est tout un art que de réaliser un court métrage, peu importe le sujet. Il est d’ailleurs assez flagrant de constater l’évolution des élèves de seconde à ceux de terminale. La progression est visible. C’est le métier qui rentre.

Le Palmarès

Prix du public: Tout commence par un rêve (Alicia Courtois et Dylan Ferreira)

Prix spécial des lycéens: ça tourne (Lucile Fonseca)

Le grand prix du film de fin d’étude: Les muets (Valentin Langner), un triller psychologique, court métrage d’animation

Jean Bernard

 

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