Montceau/Le Creusot – AFPA : un site va fermer et des emplois supprimés

Aujourd’hui, mercredi 7 novembre 2018, de 14 h à 15h, le personnel de Saône-et-Loire de l’AFPA, sur les sites de Montceau-les-Mines et Le Creusot a débrayé en soutien aux élus actuellement à Paris où se négocie au CCE, le plan de sauvegarde des emplois.

Un débrayage pour mettre en lumière l’annonce à l’horizon 2020 de la fermeture de 38 sites, la suppression de 1541 postes sur 6500 actuels au niveau national.

Notre territoire est directement impacté puisque, en Saône-et-Loire, non seulement l’AFPA du Creusot doit fermer et sont prévus 7 suppressions de postes sur les 23 du moment y compris sur l’AFPA de Montceau-les-Mines.

Comme au casino, rien ne va plus à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes, la boule de la formation a tendance à tomber sur le mauvais numéro. En effet, depuis le passage à la concurrence en 2009, ce sont les Régions qui budgétisent les formations « et nous avons de moins en moins de budget attribué à la formation » fait remarquer Thomas Zapata, délégué syndical CFDT à l’AFPA Montceau/Le Creusot.

Et pourtant, la formation est le cheval de bataille de la présidente de Région. « Auparavant, le Région nous achetait 16 formations par stage, aujourd’hui c’est 12, voire moins » ajoute encore Thomas Zapata.

Dans un communiqué de presse, Marie-Guite Dufay rappelle néanmoins combien l’AFPA est l’un des premiers partenaires de la Région. Et suite à l’annonce des fermetures en Bourgogne – Franche-Comté des sites de Nevers, Grand Charmont, Quétigny et Le Creusot, elle demande « l’ouverture d’une concertation immédiate et un moratoire sur la fermeture des sites ».

A partir de 2019 puis 2020, sur le Creusot et Montceau, les sections de commerce, usinage, technicien de bâtiment, infographie, informatique (2 personnes) vont être supprimées « et deux assistants techniques qui vont partir à la retraite ne seront pas remplacés » souligne le syndicaliste. Déjà aujourd’hui, en couvreur et chaudronnerie, « nous n’avons plus de stagiaires ».

La formation AFPA ne semble plus répondre à la mission de service public pour l’emploi. Les branches professionnelles souhaitent de plus en plus assurer elles-mêmes leurs formations (exemple du Mecateamcluster qui construit son campus dans le ferroviaire).

L’avenir de l’AFPA en général s’écrit donc en pointillé. « Comment redresser économiquement l’AFPA » s’interrogent les salariés. « Il nous faut des financements pour avoir des stagiaires ».

Une question brûle les lèvres, l’AFPA va t-elle disparaître du paysage français ? C’est du moins le ressenti des salariés.

Jean Bernard

Un commentaire :

  1. Fernandes Maria de Lurdes

    En 1978 c`ettait les ASSEDIC qui payaient la formation de 1 trimestre ? Comment savoir si j`ai des droits dans la securitte sociale ? Oui le dernier mois j`ai pas ette recevoir mon argent, car je suis partie au Portugal, avec mes parents le 30 avec urgence; et avec 18 ans. Maintenant avec 59 ans je demande ou me diriger ? custodiolurdes@gmail.com .

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