Montceau – In’Bô, regardez bien, c’est du bois

La lunette, simple objet du désir de tous les jours. Machinalement, sans même sans rendre compte, on les remonte sur le nez. Elles sont de toutes les formes, aident à y voir plus clair ou protègent des rayons du soleil.

Elles sont, pour beaucoup, un article de mode. Et choisir une monture prend parfois du temps et aussi de l’argent. Les lunettes de marque valorisent la personne. « Elles sont belles tes lunettes ! »

Alors, il y a six ans, des garçons achèvent leurs études à l’école du bois à Epinal. Aujourd’hui, ils ont entre 25 et 35 ans et se sont associés. Aurel, Antoine, Quentin et Robin ont créé In’Bô qui en patois vosgien signifie « bois » ou « forêt ».

L’idée est fort simple, fabriquer des montures de lunettes en bois. « Du bois qui provient des Vosges, de Haute-Savoie et d’Allemagne » explique Kévin, opticien et commercial chez In’Bô de passage à Montceau-les-Mines à la maison de santé Esculape où Sandra (Les lunettes de Sandra) reçoit ses clients une fois par semaine.

Dans un petit village des Vosges, à Voivres et ses 310 habitants, un atelier a vu le jour. « Nous produisons en France de façon artisanale et raisonnable » précise Kévin. En couveuse pendant trois ans et l’aide de Michel Fournier, président des maires ruraux de France, a permis à In’Bô d’avoir une vision très nette dans son développement. Dans la lunette en bois, la PME vosgienne est leader en France et s’appuie sur 700 revendeurs dans l’hexagone et même en Suisse, en Belgique et au Luxembourg.

Les montures réalisées dans du chêne, de l’érable ou du platane ont l’immense avantage d’être très légères, un poids plume, entre 20 à 25 grammes. Légèreté qui rime aussi avec élégance. Porter des lunettes en bois, c’est franchement « classe ». Les prix varient de 280 à 300 €.

A Voivres, l’atelier où tout est réalisé à la main, se sont 1000 lunettes qui sortent par mois. La PME compte 16 salariés.

In’Bô fait des lunettes en bois, sa marque de fabrique mais réalisé également une collection de skates et, encore plus étonnant, un cadre de vélo en bambou. Chaque cadre est unique et procure de nouvelles sensations. « Le bambou permet d’absorber davantage les vibrations et il est très léger », souligne Kévin. Alors à quand un champion du monde cycliste sur un cadre en bambou ?

Quand une entreprise comme Gerbe est sur le point de disparaître, le fabriqué en France est l’une des armes économiques capables de relancer l’emploi, certes à petite échelle mais qui ne demande qu’à se développer. In’Bô en est le parfait exemple.

Jean Bernard

Pour découvrir la gamme des lunettes en bois In’Bô, un seul contact, Les Lunettes de Sandra

https://www.facebook.com/Les-Lunettes-de-Sandra-319938528841590

 

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