Montceau – Impressionnant, surprenant, à voir absolument

Embarcadère exposition Lucien Fontanarosa jusqu’au 2 juin 2018.

Il y a 25 ans que l’association Lucien Fontanarosa contribue à l’organisation d’expositions des œuvres du peintre.
Lucien Fontanarosa (1912/1975) était un homme exceptionnel, peintre, dessinateur, graveur, fresquiste. On lui doit les billets de banque 50 francs Quentin de La Tour, 100 francs Delacroix, 500 francs Pascal.
C’est aussi un illustrateur qui a réalisé des centaines de couvertures du livre de poche.
Grand prix de Rome, professeur d’art plastique à Polytechnique.
https://www.fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Fontanarosa
http://www.fontanarosa.com/

Fontanarosa c’est aussi trois enfants qui sont devenus un des trios célèbres de la musique classique, mais aussi trois solistes très recherchés. (Frédérique Fontanarosa (piano) avec ses frères Patrice (violon) et Renaud (violoncelle))

L’exposition surprend de prime abord par sa disparité, une peinture qui ne semble pas lumineuse au premier regard.
Pourtant en suivant une prof d’art et artiste elle-même, Mireille, comme cicérone et en prenant en compte les dates des peintures un cheminement se fait, « on ressent bien les périodes ».
Renaud Fontanarosa, le fils présent avec sa sœur Frédérique, déroule le fil d’une vie qui va des années 30 à la fin en 1975 et décrypte le mode de travail d’un père qui voyage, qui s’imprègne des époques, des duretés des temps. On retrouve dans le cheminement de l’exposition des interprétations paternelles de ce qui deviendra le trio Fontanarosa plus tard.

Mireille nous montre comment regarder les tableaux, voir apparaître la lumière et c’est vrai que la lumière est, le dessin est précis, les manières évoluent avec le temps. Il faut « lire » les tableaux, interpréter et donc prendre le temps nécessaire. Elle conclut « c’est très fort, très beau, très lumineux ». Parole de prof d’art.

Marc a eu, lui, la sensation d’une exposition d’un groupe de peintres tant les sujets et les manières sont différents.
Françoise est frappée du fait qu’il y a surtout des peintures de scènes de vie que de natures mortes. Pourtant elle a du mal à se projeter car cela manque d’homogénéité.

Nathalie trouve ça vieillot et plat.

La majorité des personnes interrogées disent quand même que c’est impressionnant, surprenant et qu’il y a vraiment de belles choses.

Donc à voir dans la galerie de l’Embarcadère jusqu’au 2 juin.

Gilles DESNOIX

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