Montceau – Damocless n’est pas un mythe, il customise les chaussures

Il n’est pas un personnage de la mythologie grecque. Il a choisi le pseudo Damocless avec deux « s », déjà pour ne ressembler à aucun autre Damoclès et que, plus jeune, dans les parties de jeux vidéos, tout le monde prenait un surnom qui ensuite vous colle à la peau.

De son vrai nom Kevin de Ameida, Damocless a plus d’une épée en réserve et ne présente aucun danger au-dessus de nos têtes. Il s’occupe plutôt des pieds et de l’enveloppe qui les entoure, c’est-à-dire, les chaussures.

Il n’en fabrique pas, il les personnalise. Une simple paire de basket, il en fait une perle rare qui se porte comme un diadème. Damocless met le monde à ses pieds quand, de sa main, une chaussure renaît d’un coup de pinceau magique.

Il serait plutôt Merlin l’enlumineur comme les moines qui ornaient les manuscrits. C’est de l’art. Damocless dessine et peint. « J’ai toujours été un artiste à la base, j’aime dessiner, peindre, je suis un autodidacte » dit-il.

A l’origine,  Kevin de Almeida peignait des paysages, « j’ai été paysagiste et même soudeur » mais blessé au dos, « je dois me reconvertir ». Dans l’immédiat, customiser des chaussures ou tout autre objet, « je peux peindre sur toutes les matières », est un dérivatif qui l’occupe quand il rentre de formation.

Damocless à découvrir samedi chez MRJ 

Chez lui, à Montceau-les-Mines, il a installé son atelier et s’adonne à son plaisir solitaire avec la précision d’un horloger suisse. « J’ai commencé en amateur il y a deux ans et depuis un an maintenant, je développe mon activité ». Sa page Facebook, Instagram et le bouche à oreille, lui apportent l’essentiel de ses clients, d’autant que ce marché de la customisation de la chaussure qui arrive des Etats-Unis, est un véritable phénomène de mode, même à Montceau-les-Mines.

Le client arrive avec ses chaussures, en cuir, en toile, peu importe avec déjà une idée en tête ou laisse carte blanche à Damocless, « ce que je préfère » admet-il. « La difficulté est justement de s’adapter à la matière et d’appliquer une peinture avec du silicone pour éviter qu’elle craque ». Il peint des modèles à l’infini. Et tout a un prix. Customiser une paire de chaussures varie de 50/60 € à 700/800 €.

Damocless aimerait développer son activité artistique, peindre sur d’autres supports _ qu’il fait déjà _, s’éclater sur des planches de snow, des motos voire même des véhicules.

Le mieux encore, c’est de le voir à l’oeuvre. Ce sera justement possible ce samedi 13 novembre au magasin MRJ aux Alouettes. Il y fera une séance live painting de 14h à 18h30. « Les clients du magasin vont découvrir mon activité, on pourra échanger ». Un bon moyen de découvrir Damocless dans ses oeuvres.

Jean Bernard

Vous pouvez également prendre contact avec lui par mail : damocless_custom@outlook.fr

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