Le loup en Saône-et-Loire – Mieux à faire que le tuer

Le mouton, cible favorite du loup.

Communiqué de l’association le Klan du loup.

Pompili roule le loup dans la farine

Des déclarations ministérielles qui sonnent comme une coquille vide en Saône-et-Loire.

Nous pouvons lire dans la presse que le préfet de Saône-et-Loire a demandé le vendredi 2 octobre 2020 le « prélèvement » (tir de destruction ou tir à tuer) du « loup », au Préfet coordinateur du Plan Loup. Lorsque l’arrêté aura été obtenu, les battues pourront commencer.
Nous apprenons également, que les éleveurs auront été reçus pour la seconde fois par le préfet Julien CHARLES.
Nous voici devant une énième contradiction politique du gouvernement MACRON/CASTEX et de ses représentants.
La ministre de la Transition Écologique, Madame Barbara POMPILI, rappelait, dans sa déclaration de presse du 2 septembre dernier, son obligation de « protéger le loup et les éleveurs ».
Elle déclarait alors : « En tant que ministre de l’Environnement, je dois protéger le loup et les éleveurs. Jamais je ne laisserai personne sur le bord de la route » (à noter la double négation de la ministre…).
Mais c’est exactement ce que subissent les associations de Protection Animale en Saône-et-Loire : elles sont laissées sur le bord de la route. Celles-ci sont pourtant des actrices de terrain qui peuvent apporter leur expérience.
Où sont les mesures de protections sur lesquelles vous disiez travailler, Madame la Ministre ?
Pourquoi LE KLAN DU LOUP (qui a plus de 21 ans d’existence) ne fait pas partie du groupe de réflexion ?
Dans sa conférence de presse du 29 septembre (https://youtu.be/KHWLy-UF_eE), Madame POMPILI annonçait :
– « le Gouvernement engage aujourd’hui un tournant majeur pour les animaux sauvages dans notre société », – « il est temps d’ouvrir une nouvelle ère dans notre rapport à ces animaux », – et martelait à nouveau « je ne laisserai personne sur le bord de la route ».

Où êtes-vous aujourd’hui, Madame la Ministre, alors que vient de se décider le prélèvement d’un soi-disant « loup » dans le département 71 ?
En 2015, La Brigade Loup, de sinistre réputation, a été créée avec une action qui s’étend sur tout le territoire national.
Pourtant, depuis 5 ans, il semble qu’aucune mesure de protection n’ait été mise en place pour les troupeaux, alors que les industriels ovins avaient largement le temps de se préparer.
Pourquoi ?
Conclusion : aujourd’hui, des décisions catastrophiques pour la biodiversité sont prises dans l’urgence.
Le « loup » de Saône-et-Loire n’est rien de plus que le bouc émissaire parfait qui masque l’incurie des uns et des autres, à l’image de ce qui se passe ailleurs.
Nous avons aussi des propositions à faire qui sont autres que celle de la facilité consistant à abattre une espèce strictement protégée (afin de flatter un électorat potentiel ?).
Voilà maintenant des semaines que les industriels ovins crient que le matériel fournit par l’Etat n’est pas adapté à l’allotage. Pourquoi la préfecture a donc donné ledit matériel ?
Pour l’association LE KLAN DU LOUP, aucune solution létale ne doit être envisagée ; il y a tellement d’autres alternatives.
Un loup mort fera momentanément plaisir à l’industriel ovin, mais un autre canidé prendra sa place. Il est grand temps de changer de méthode !

La Saône-et-Loire doit tenir le rôle de précurseur ; nous devons tous agir dans ce sens.

8 commentaires :

  1. C’est pas le klan du loup c’est le klan des enmmerdeur…
    Une assiociation qui sert à rien à part faire ch… le monde…

  2. La nature n’est pas à la carte pour plaire à certains …. la nature est une globalité . Si tu n’es pas capable d’accepter que cette nature te prélève des brebis , alors change de métier , va vendre de bagnioles ou travaille à l’usine . Le problème n’est pas le loup . Le problème on le sait tous c’est le pognon . le loup prélève environs 0.1 % du cheptel français , alors que 0.4 % du cheptel crève dans les transports avant l’abattoir… je n’ai encore jamais vu un éleveur chialer devant le camion qui mène ses bêtes à l’abattoir . alors … s’il vous plait …. faites preuve de bien moins d’hypocrisie , la PAC vous paye de toute façon …

  3. Tout à fait il faut changer de méthode comme le mentionne l’article, le loup doit rester dans les parcs nationaux, il n’a pas sa place dans nos campagnes.
    La réintroduction du loup (naturel ou pas!) aurait dû être contrôlée et suivie beaucoup mieux que cela. On demande aux agriculteurs de faire de l’élevage extensif, respectueux de l’environnement et du bien-être animal et à côté de sa on devrait laisser des dizaines et des dizaines de brebis predatées en souffrance, éventrer et parfois encore vivante sans rien dire. On marche sur la tête.

  4. Si les éleveurs étaient un peu plus proches de leurs bêtes peut-être qu’il y’aurai moins de problèmes.
    Comment se fait il qu’un éleveur de Goudron par exemple se retrouve à mettre ses bêtes à Ciry le Noble à des dizaines de kilomètres de son exploitation. Idem pour les bergers en montagne qui laisse leur troupeaux dans les estives alors qu’eux sont à des dizaines de kilomètres également où est la suremveillance ?
    Le loup n’a pas disparu de lui même, c’est l’homme qui l’a exterminé pour sa convenance. Alors si il revient laissont le… Pour une fois que la nature reprend le dessus.

    • Apprend à connaître le métier d’éleveurs avant de juger, certains n’ont pas assez de pâturages pour pouvoir les mettre prêt de chez eux surtout avec la canicule que nous avons eu. Réfléchissez avant d’écrire de la m…..

    • Car l’éleveur loue peut-être des prés un peu de jujotte (…).

  5. Personne ne l’a vu..bientôt il y aura autant de cadavres de brebis avec un seul pseudo-loup….que dans les alpes,avec plusieurs meutes…d’autant que le loup tue pour manger et non pour le plaisir ce qui à l’air d’être le cas….

  6. Enfin quand tu voie que les indmenisation sont minable et que les agriculteurs ne roule pas sur l’or a cause des sécheresse il faut aussi penser a ca

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