Le loup en Saône-et-Loire – Le Klan du Loup revient à la charge

COMMUNIQUE DU KLAN DU LOUP.

L’ Argent Au Détriment Du Vivant

La Saône-et-Loire rejette le « loup » mais déjà sort les billets

Force est de constater que la Saône-et-Loire ne fait pas exception à la règle. Désormais, toute attaque sur troupeau est systématiquement imputée à Canis lupus italicus ; et il est d’ors et déjà question d’indemnisations alors qu’aucune preuve factuelle et scientifique de sa présence réelle sur le département n’a encore été apportée publiquement.
Le Klan du Loup rappelle que seule l’ADN peut être retenue à titre de preuve. Et ce fait est implicitement reconnu par la Préfecture dans son point de situation du 19/08/2020, où elle ajoute également : « Si l’expertise des relevés descriptifs permet de lever sous quelques jours l’hypothèse d’une origine lupine (ou non), les analyses ADN (…) requièrent des
délais plus longs ( jusqu’à plusieurs semaines ). »
La tendance est donc la même ici comme ailleurs en France (c’est le préfet de Lyon qui chapeaute le « dossier loup » pour l’ensemble du territoire national) : on met de « l’argent (du contribuable…) sur la table » et on tire sur « le gêneur », probablement sous la pression d’une industrie ovine bien au fait des retombées financières qu’elle va en tirer.
L’association Le Klan du Loup invite donc la DDT et la profession ovine à profiter de ces «plusieurs semaines » pour mettre en place tous les moyens de protection nécessaires auprès des éleveurs demandeurs (ce qui aurait dû être fait depuis très longtemps,
présences de chiens errants ou divaguants obligent…), et surtout à s’assurer que l’ensemble des dispositifs auront été parfaitement installés.
En effet, il ne suffit pas de « jeter » une clôture électrique dans une pâture, ou « lâcher » des chiens de protection pour dire que le troupeau est bien protégé.
Selon Madame la députée Josiane Corneloup (sic), «les indemnisations des attaques de loup ont représenté 30 millions d’euros» en 2019.
Selon Ouest-France (article du 22/07/2020), ce montant serait même de 64 millions d’euros !
Dans ces conditions, n’y a t-il pas urgence à donner accès à ces indemnisations uniquement sous certaines conditions ?
– aux vues des résultats d’analyses ADN croisés prouvant scientifiquement la prédation par Canis lupus italicus,
– seulement pour les éleveurs ayant fait le choix de mettre en place l’ensemble des dispositifs de protection mis à leur disposition,
– s’assurer que ces dispositifs n’aient subit aucune détérioration par négligence au fil du temps, et étaient parfaitement opérationnels au moment d’une prédation.

La profession ne pourra qu’approuver, puisque des économies seront faites, au lieu de «donner des millions d’argent public en dédommagement».
Certes, le contribuable de Saône-et-Loire risque de constater que ces indemnisations ne sont pas toujours justifiées et combien l’argent prime, de nos jours, sur le Vivant.
Les vrais éleveurs doivent être formés (si besoin), accompagnés et suivis dans leurs démarches de protection au long court, afin de garantir la pérennité de leurs installations intégrées dans une biodiversité que la très large majorité des Français veulent vivante.
Les contribuables et la faune sauvage ne doivent plus payer les compromissions des gouvernements successifs.
La Saône-et-Loire saura-t’elle se montrer à la hauteur et tenir le rôle de précurseur ?

7 commentaires :

  1. 64 millions d euros pour 500 loups, ça fait cher le loup! Surtout multiplie par le nombre d’années Je pense pas que 500 cartouches de carabine coûtent aussi cher. Et l argent économise pourrait servir a améliorer le boulot de nos soignants.

  2. Je trouve lamentable (euphémisme poli) cette tentative d’un clan qui vise à faire passer les éleveurs pour des profiteurs opportunistes, alors que :
    https://www.viande.info/eleveur-situation-financiere-sante-endettement-suicide
    Et faites une recherche sur les subventions versées par l’ État, édifiant ! .
    Êtes vous une bande de « Y zont ka » faisant peu de cas de la charge de travail des autres ?
    Il semblerait qu’en 2018, la « production » française ovine ne couvrait que 50% des besoins nationaux, et que 44% de la viande était issue d’abattoirs nationaux.
    Il faut favoriser les loups, pour diminuer les ressources des éleveurs ?
    Vous direz qu’il suffit de changer d’alimentation (comme d’arrêter de respirer pour combattre le virus) ?
    Plus sérieusement, il semble possible de laisser de la place au loup voire à l’ours. Ce n’est qu’un affaire de coût et réglementations.
    Dans un pays ruiné, où ceux qui produisent quelque chose sont pressurés, dans une région où ce prédateur n’était plus un problème, quelles justifications autre que dogmatiques pouvez vous avancer quant à son implantation ?

    • Bravo Curieux ! vous aussi vous faites preuve de bon sens si je peux me permettre.
      Traiter les éleveurs d’opportunistes et sous entendre qu’ils sont malhonnêtes sont des propos honteux et calomnieux.

  3. En vous rendant sur le site du kaln du loup, vous pourrez constater que cette association (au nom de quoi?) est reconnue d’utilité publique https://www.service-public.fr/associations/vosdroits/F1131. Mais par ailleurs, elle fut également condamnée en diffamation par l’état. https://www.sudouest.fr/2011/11/15/le-klan-du-loup-poursuivi-pour-diffamation-par-un-prefet-553616-1980.php Plus croustillant, mais à relativiser, l’ensemble des informations que vous trouverez en développant le lien joint: https://www.sudouest.fr/2011/11/15/le-klan-du-loup-poursuivi-pour-diffamation-par-un-prefet-553616-1980.php Bonne lecture aux courageux!

  4. Bonjour
    Je me permet de réagir..
    Il faut arrêter de stigmatiser sur les agriculteurs ou éleveurs.
    C est vrai la conjoncture actuelle n est pas facile .pour tous le monde ..je pense que le loup est un animal magnifique. Mais pour ma.part il na rien a faire en liberté..
    Il s attaque au ovins .mais il peut très bien se mettre à attaquer des veaux ou chevreaux…
    Moi je suis agricultrice en Saône et Loire en bonins
    Et a quelques chevres. Oui a.l heure actuelle j ai très peur
    Pour mes petits veaux de quelques jours.
    Ou quelques semaines….
    De plus je pense qu il y devrait aussi avoir des défenseurs des éleveurs car nous n avons pas forcement de vacances et de plus nous travaillons 365 jours …
    Il ne faut pas.oublier que nous sommes le premier maillons de la.chaines alimentaire.
    On demander juste un peu plus de reconnaissance et d arreter de nous prendre pour des cons………………..

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