Hôpital – Il faut se battre, alors battez-vous !

Nouveau rassemblement populaire pour défendre l’hôpital samedi 24 mars 2018 à 10h devant la mairie de Montceau-les-Mines. Quant au maire de Saint-Vallier, sa prise de parole ce jeudi au Trait d’Union a eu le mérite d’être claire. 

La guerre n’est pas perdue mais encore faut-il mener les batailles pour la gagner. Face à la débauche d’énergie du Codef (collectif de défense des usagers des hôpitaux) qui encore ce jeudi soir organisait une énième réunion d’information sur l’avenir de l’hôpital Jean Bouveri et rappeler combien il est vital de sauver la chirurgie, la mobilisation de principaux acteurs, les élus et les usagers semble au point mort.

Alors oui il y a urgence à se mobiliser et ce jeudi, il a été décidé d’organiser un nouveau rassemblement populaire le samedi 24 mars 2018 devant la mairie de Montceau-les-Mines. « En 1995, nous étions 5000 dans les rues pour nous opposer à la fermeture des urgences » rappelait Jean-Pierre Meneghel qui a mené le débat en l’absence du président Michel Prieur.

Tous les élus ne sont à mettre sur un même lit d’hôpital, mais combien étaient-ils au Trait d’Union à Montceau-les-Mines? Et quand bien même les communes concernées ont, dans la grande majorité, formulé un vœu pour soutenir l’action du Codef et dire non à la fermeture de la chirurgie, un seul maire, celui de Saint-Vallier accompagné de neuf de ses conseillers municipaux (de la majorité) assistait à la réunion. « 51 commune sur 62, je me retourne et je ne vois pas d’élus de ces communes » (NDLR: Laurent Selvez, de la minorité à Montceau arrivera peu après) s’inquiétait Alain Phillibert. « Si les élus ne sont pas là pour défendre l’hôpital, c’est quand même grave. Là, ce soir, la salle devrait être pleine et la rue pleine de gens. Et d’ajouter avec une petite pointe de provocation amicale: « C’est notre hôpital de Saint-Vallier, on y tient ».

Certes, Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines n’assistait pas au débat, ni l’un des ses conseillers de la majorité. Elle aurait probablement rappelé que l’hôpital, elle y pense tous les jours, qu’elle a rencontré avec le député Gauvain le conseiller santé du Premier ministre, qu’elle a laissé entendre qu’en compensation de la fermeture de la chirurgie, l’Etat verserait une enveloppe de 13.6 M€, que les urgences ne sont pas menacées… Oui mais, au risque de nous répéter, un hôpital sans chirurgie n’est plus un hôpital mais un établissement de santé.

Une mobilisation « générale’ est plus que nécessaire le 24 mars prochain.

Jean Bernard

 

 

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