Discours de Macron – En 18 secondes, c’était plié pour la CGT

Avant le confinement, pendant et même après, la CGT ne lâche et ne lâchera rien.

Communiqué de la CGT du bassin montcellien.

CRISE SANITAIRE AUJOURD’HUI,

CRISE SOCIALE DEMAIN ?

Une perspective vécue comme une « double peine » !

Les éclaireurs de l’Elysée nous l’avaient dit, il fera un discours à la de Gaulle ou à la Churchill ! On a attendu, on a entendu et on a rien vu. Nous avons assisté à un mélange de généralités dans un style patelin. Monsieur le Président, votre intervention a duré 27 minutes, pas moins… Vous auriez pu faire plus court en déclarant simplement ceci : « du fait de nos erreurs, et de celles de nos prédécesseurs, nous n’avons aujourd’hui le choix qu’entre des mauvaises solutions. Nous allons tenter de choisir la moins mauvaise, et de nous en sortir le moins mal possible. Françaises Français, merci de votre attention ». 18 secondes chrono…

Le Président Macron a parlé : le «confinement le plus strict» continue mais les écoles rouvriront ; le «confinement le plus strict» continue mais la production doit redémarrer !

Allez, on ne nous l’a fera pas : derrière l’argument des besoins des élèves, il est surtout indispensable que les écoles rouvrent pour que les parents se retroussent les manches et que la production redémarre massivement. Que les élèves, les enseignants et le personnel des établissements scolaires soient protégés ou pas c’est pas le souci majeur. Et le confinement durera au-delà du 11 mai pour les anciens (à partir de 70 ans paraît-il) ; jusqu’à quand ?

Samedi, dans les colonnes du Figaro, le numéro un du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux (chef de guerre lui aussi), a appelé à relever l’économie post-pandémie. Sa vision semble bien être partagée par le gouvernement, qui ne compte toujours pas mettre à contribution les plus riches. Vous savez, ceux qui ont bénéficié de la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune, ceux qui ont bénéficié de la fin de la flat tax (“ prélèvement forfaitaire unique”, qui s’appliquait aux revenus du capital).

Geoffroy Roux de Bézieux a clairement annoncé, les contours que prendrait son « jour d’après ». Et il ressemble beaucoup aux jours d’avant en pire. « L’important, c’est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse. C’est la création de richesse qui permettra d’augmenter l’assiette des impôts et donc les recettes, et ainsi de rembourser la dette accumulée pendant la crise », a-t-il expliqué. Une orientation immédiatement soutenue par le gouvernement. Le patron du Medef fait l’unanimité syndicale contre lui.

Ces désirs patronaux s’inscrivent dans la droite lignée des ordonnances adoptées fin mars par le gouvernement pour déroger au Code du travail. En permettant aux employeurs d’imposer à leurs salarié-e-s la prise de dix RTT ou de six jours de congés payés pendant le confinement, mais également d’étendre la durée maximale du temps de travail à douze heures journalières et soixante heures hebdomadaires, et de réduire le temps de repos obligatoire entre deux jours de travail de onze heures à neuf heures, l’ordonnance du 25 mars avait considérablement préparé le terrain à cette nouvelle offensive patronale.

Entre le coût du chômage partiel, le fonds de solidarité et les reports de paiement de cotisations sociales, le gouvernement n’avait pas hésité, jeudi 9, à doubler le montant du plan d’urgence pour soutenir les entreprises à hauteur de 100 milliards d’euros (l’argent magique existerait-il ?). On sait désormais à qui le patronat et le gouvernement souhaitent présenter la facture => aux salarié-e-s.

Notre slogan lors de la réforme des retraites : « on ne lâche rien » reste d’actualité !

Dernière minute : L’Union Européenne choisit comme conseiller sur l’environnement… BlackRock…

C’est comme si on demandait au renard de venir dimanche boire le thé dans le poulailler…

8 commentaires :

  1. Bonjour,
    La France a besoin que ses représentants, notamment les syndicats, jouent l’union nationale. Quant on voit ce communiqué de presse, on est toujours dans l’ancien monde. Or, le Covid19 a changé les choses et les vieilles rengainent doivent laisser la place à la reconstruction. Le salut ne vient jamais d’en haut mais bien d’en bas, les travailleurs le savent et les patrons aussi. Il n’y a plus de vilains patrons et de gentils ouvriers, il y a un peuple qui doit se mettre au travail et œuvrer ensemble pour le bien du pays. En 45, au sortie de la guerre, cela fut possible; aujourd’hui pourquoi non ? Il faut juste changer de ton et de discours.
    Bien à vous

    • Faut oas rêver. …..inimaginable de voir la cgt participer au redressement. ……au coulage des entreprises ssns doute oui. Le poing levé comme toujours

  2. Pathétique!! Ne vous inquiétez pas, on s en souviendra Mrs les cégétistes !! Comme certains de chez vous le disent sur le ton de l ironie du moin je l espère : nous suprimer 10 RTT pas grave entre nous avec nos ASA, DAS, Congé de formation syndicale, et heures mensuelles d’information qu on a pas encore pris.

  3. Comment faire pour essayer d’exister ? Critiquer encore et encore.
    Heureusement que la France a un Président qui tiens la route et qui s’appuye sur les avis de conseillers scientifiques sérieux pas comme certains qui ne font que critiquer dans 90% des cas .
    Oui il a été dit que le confinement devait être le plus strict et oui il a dit que le 11 Mai les écoles pourraient PROGRESSIVEMENT (il faut écrire gros pour ceux qui ne comprennent pas ) reprendre et si les CONDITIONS SANITAIRES sont remplies car il est évident que si ces conditions ne le sont pas le confinement sera prolongé.
    Et si l’état ne soutient pas les entreprises, vous pensez que ceux qui vont en souffrir ce sera qui ; les patrons ? bien évidemment que non ce sera les salariés alors heureusement que vous ou vos confrères de LFI ne sont pas en charge de gérer la France car on serait dans une m….e noire.
    Les ouvriers qui ont repris le travail n’ont pas besoin de vos faux conseils ; ils préfèrent aller travailler que de vous écouter ou vous lire.
    Pour l’Union Européenne que vous critiquez également ,heureusement que nous en faisons partie , les pays membres pourront s’en sortir un peu mieux que les pays qui sont eux seul pour se redresser.
    Il existe une commission européenne à l’environnement qui a effectivement choisi Blackrock pour conseiller celle-ci sur la finance durable. Il vaut mieux avoir les éléments auprès des spécialistes pour élaborer le plan d’action sur la finance durable; le commissaire européen est Lituanien donc rien à voir avec la France. En janvier, la multinationale (BlackRock ) a annoncé qu’elle se désengagerait des sociétés tirant 25 % ou plus de leurs revenus du charbon et s’est engagée à utiliser son droit de vote pour obliger les entreprises à plus de transparence concernant leurs risques climatiques.

  4. De républicain vous n’avez que le nom M republiqun. « Président qui tient la route, vous plaisantez? Vous voulez nous faire oublier tout les fiasco et l’ingérence de ces dernières semaines d’un coup de baguette magique? Nous ne sommes pas à poudlard.
    Quant à ses conseillers scientifiques comme vous les appeler, comme pour le conseil européen d’ailleurs, de même pour les conseillers des finances et logistique, ils viennent TOUS du monde de la MULTINATIONALE et de la FINANCE, vous pouvez tous le vérifier. Donc M republiqun ce n’est pas honorable de votre part de critiquer des citoyens qui ont la même liberté de critique que vous et même s’ils n’argumentent pas leurs idées ça ne veut pas dire qu’ils ont tort.

  5. Ceci mis à part, cette crise nous montre à tous les manque et lacunes de notre système et cela en dehors des frontières sanitaire, d’où une grande réflexion suivie de vraies réformes sont d’une nécessité majeure.

  6. C’est hallucinant le nombre de bêtises que vous pouvez marques republiqun,
    les écoles vont reouvrire est la deuxième vague de malade arrivera c’est beau pour un président il va envoyer c’est citoyen tout droits à l’hôpital puis à la morgue,
    alors la France a telle toujours un président qui tient la route évidemment que NON. heureusement que 90% des parents on déjà prit la mesure de ne pas déposer leur enfant à l’école le 11 mai car il prefere préserver leur santé, je me suis renseigné auprès de certains parents d’élèves il mon clairement dit que ça serait un danger de les mettre à l’école. Ouvrez les yeux que diable …

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