Dijon – Devant l’ARS : la constance du mépris technocratique

Six cents manifestants ont convergé des huit départements de la région vers l’ARS a Dijon. Ils étaient accompagnés de nombreux élus nationaux, régionaux, et des communes concernées par la lutte. Un seul élu de Montceau, de la gauche rassemblée. Alain Philibert, maire de Saint-Vallier a fait le déplacement avec le bus affrété par le Codef alors que, Hervé Mazurek, maire de Blanzy accompagné de deux de ses adjoints, Jean-Louis Savetier et Jean-Marc Frizot, ont fait le déplacement en voiture. Quant à Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines, elle avait fait savoir qu’elle ne pourrait pas y être. « Je les avais prévenus » précisait-elle dans l’après-midi au téléphone.

Sur place, devant l’ARS (agence régional de santé) à Dijon, les slogans scandés furent vigoureux « non au PRS », « à quoi sert l’ARS, si elle ne sert qu’à détruire et non construire », « Buzin, Buzin, ton plan il va sauter ».
Les salariés d’un Ehpad scandaient eux « résistance, résistance « .
Tous les représentants des collectifs prirent la parole à tour de rôle.
Une délégation fut reçue pour ressortir presque immédiatement car le directeur de l’ARS était à Paris, alors qu’il devait rencontrer la coordination. La foule a accueilli cette annonce avec des cris, des sifflements. Elle a crié sa colère face à ce qu’elle a appelé la constance du mépris technocratique.

Deux conseillers régionaux FN ont tenté de prendre la parole, la foule s’est mise à gronder et les a évacués.

Un appel a été lancé pour la journée nationale de coordination du 23 juin a Paris.

Ce fut, en résumé, une grosse déception et une grosse colère chez les manifestants venus de toute la Région.

De Dijon, Gilles Desnoix

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