Confinement – Le restaurateur Jérôme Brochot : « C’est une catastrophe »

L’intervention de Jérôme Brochot sur CNews lundi matin n’est pas passée inaperçue dans l’émission de Pascal Praud, « L’heure des pros ».

Décidément, Montceau-les-Mines fait l’actualité sur le petit écran, dimanche soir sur TF1 avec l’affaire de la vraie fausse médecin et donc lundi sur CNews.

Le restaurateur montcellien a donc pris la parole en direct alors que sur le plateau de L’heure des pros, les invités débattaient sur la réouverture des bars et restaurants.

C’est Fabrice Luchini, ami de Jérôme Brochot qui l’a aiguillé vers Pascal Praud. « Fabrice m’a appelé pour prendre des nouvelles » rapporte l’ex-chef étoilé. L’un et l’autre on fait le même constat, tant au théâtre que dans la restauration, « c’est la catastrophe » avec ce nouveau confinement. « Il m’a dit (Fabrice), du devrais en parler et là dessus, Pascal Praud m’a téléphoné et lundi je passais dans son émission ».

Jérôme Brochot veut pourtant croire en des jours meilleurs mais il ne faudrait pas que ça tarde trop, quand bien même se doute-t-il qu’il ne pourra pas rouvrir avant janvier 2021.

D’ici là, avec sa petite équipe, Basile le pâtissier et Maria, ils se serrent les coudent. « C’est dur en ce moment quand on a deux établissements fermés (Montceau et L’impressionniste à Dijon) et un emprunt sur le dos. Cette fois-ci, je n’ai pas de report d’échéances contrairement au premier confinement » lâche-t-il.

Seulement, le chef doit faire face. « J’ai dû puiser dans mon épargne retraite, la famille m’a  aidé, des amis également » poursuit-il sur un ton quelque peu acerbe.

Lui, le chef de cuisine n’en revient pas qu’on puisse laisser la gastronomie française dans la panade. « Les restaurateurs, nous représentons quand même quelque chose! » Vingt ans que la maison existe et le voilà pour ainsi dire à l’arrêt.

Comme d’autres, Jérôme Brochot propose les plats à emporter et s’est inscrit sur le click’n collect de la ville.

De son côté, Basile, garde le sourire. Il termine la mise en pot d’une crème de châtaigne au rhum d’Autriche, « un rhum très rare » précise-t-il. A côté, d’autres effluves envahissent la cuisine, une pâte praliné à tartiner ou encore au beurre salé à la passion. A tomber à la renverse.

Jérôme Brochot, lui, a relancé le pain d’épices. Une petite merveille à déguster sans faim. Et chaque semaine, le jeudi et vendredi, il se met derrière le piano. « Je propose entrée, plat et déssert ». Il faut appeler au 0385679530. Parfait pour le week-end.

Jean Bernard

2 commentaires :

  1. Citoyenne de montceau.

    J’ai hâte de reprendre les cours de cuisine avec Jérôme. C’est un très grand professionnel que ce soient Dijon ou Montceau-les-Mines ces plats sont un délice (avec une préférence pour Montceau-les-Mines). À l’occasion je commanderai chez Jérôme, mais ayant assister à une dizaine de cours +un Cap cuisine je me débrouille assez bien….. Courage à Jérôme

  2. Autunois d’origine, je connais Jérôme depuis qu’il est grand comme ça.
    Je doute qu’il se souvienne de moi. A l’époque, je faisais le grand écart pour ne pas décevoir ma mère entre la semaine cadre dans une multinationale bancaire dont le siège était à Paris 9ème (rue de Londres) et les week-end en Province où , juste pour un soir, j’étais enfin moi même. Sexe (un peu), bière (pas trop) mais à fond rock and roll. J’ai connu son frère restaurateur à Blanzy. une sœur (si je me souviens bien) et bien entendu ses parents . Je ne sais pas s’ils sont encore de ce monde mais je les remercie encore des bons moments que nous avons passés à répéter notre musique dans l’annexe près de la rivière où j’ai braconné nuitamment quelques truites à la vermée et qui resteront pour nous et pour toujours festin de roi.
    Aucun souci pour Jérôme. Il maîtrise parfaitement son métier (j’ai testé) et au pire pourra travailler grassement payé en tant que salarié partout sur la planète.
    Par contre, je me fais beaucoup plus de souci pour les jeunes qui arrivent dans ce métier sans encore en connaître les ficelles

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