Communauté urbaine – 60 citoyens dont la parole va être entendue mais pas toujours retenue

Ils ont signé un CDD, c’est-à-dire, au Conseil de Développement Durable mis en place par la communauté urbaine Creusot Montceau dont la création remonte à 2000.

A quoi peu bien servir le CDD alors que les élus communautaires ont défini un projet de mandat ?

Les 60 citoyens qui composent le premier collège au nombre de trois (collège acteurs socio-économiques constitué de 15 membres et le collège acteurs du territoire spécialisés et investis sur les sujets relatifs au développement durable) ont été réunis mardi soir à Montchanin où David Marti, président de la CUCM, déjà surpris par le nombre de personnes qui adhère au CDD, a justement rappelé ce qu’il attendait de cette instance, « on vous demande de nous faire des propositions, de vous emparer de sujets pour mettre en place notre philosophie. C’est un dispositif qui a démontré toute sa pertinence ».

En d’autres termes, « les habitants s’emparent des sujets, vous serez alors des relais pour expliquer aux autres pourquoi nous travaillons de cette façon-là » précise David Marti qui fait un parallèle avec le dernier scrutin électoral et l’abstention record. Il voit avec le CDD le moyen d’y associer le citoyen. « Votre parole doit être entendue » lance-t-il.

« Cette participation citoyenne est réjouissante » assure de son côté le président du CDD, Michel Fouchet qui a succédé à Daniel Saunier en 2020. Pendant six ans, la durée du mandat, le collège de citoyens va étudier les questions liées au territoire communautaire. « Le président de la CUCM veut des avis comme il en a eus, par exemple, sur le plan local d’urbanisme, vous pouvez aussi réfléchir sur des sujets liés à l’alimentation locale ou encore le patrimoine ».

Réfléchir, apporter des pistes, oui mais « en aucun cas, le CDD n’a le pouvoir de décision, il contribue à la décision » précise d’une voix très expressive, Michel Fouchet. Qu’on ne se méprenne pas, on ne dévie pas du cadre.

Le Conseil de Développement Durable a son mot à dire sur le développement économique « dont l’un des chapitres est l’économie sociale et solidaire, vous aurez peut-être des propositions à faire » fait remarquer David Marti. Il cite un autre exemple sur lequel la CUCM s’est engagé, « le numérique ».

La communauté urbaine a tracé une voie, au CDD de l’emprunter et d’y apporter son avis, ses analyses. Ensuite la CUCM tranchera.

Jean Bernard

3 commentaires :

  1. En clair et en langage apolitique: exprime tes besoins et je t expliquerai comment t en passer
    Au pire des cas on peut compter sur Mr marti pour trouver une taxe quelconque!!!!

  2. « les habitants s’emparent des sujets, vous serez alors des relais pour expliquer aux autres …… »
    Alors les citoyens, va falloir expliquer que l’impôt sur le bâti est une nécessité.
    mdrrrrrrrrrrrrrrrrr
    Vous aurez même le droit de dire que vous êtes contre même si vous êtes pour !
    Cherchez l’erreur.

  3. moi je suis contre pourtant je vote pour l’impot sur le bati plus belle la vie une belle équipe a la cucm vive la république et vive la France………

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