Commerce – Buralistes : la transformation de la carotte

Depuis une dizaine d’années, voire un peu moins d’après Laurent Maquart, président des buralistes de Saônet-et-Loire, administrateur de la confédération nationale et président de la coopérative des buralistes de France, on ne vient plus exclusivement acheter ses cigarettes chez un marchand de tabac.

Dans son commerce place de l’Eglise à Montceau-les-Mines, « 60% des personnes qui viennent chez moi ne fument pas » assure-t-il. « Auparavant, vendre du tabac, les journaux et la carterie, suffisait, aujourd’hui c’est insuffisant ».

Son établissement se transforme peu à peu en drugstore. « Je cherche des produits pour compenser la perte du chiffre d’affaires ». Laurent Maquart est donc à l’affût et, de part sa position nationale, il incite ses collègues à le suivre. « Les buralistes commencent à comprendre » dit-il à moitié satisfait.

Ici, place de l’Eglise, on trouve des boissons fraîches, une machine à granité,  le PMU, la cigarette électronique et la gamme de e-liquides, le compte sans banque, un photomaton, bientôt en service une machine à clé. « Avec la coopérative, je propose aux collègues des caves à bière et à vin ou encore un présentoir à savon ». La liste est longue. « Si j’avais la place, je ferais de l’épicerie » précise-il.

Di – ver – si – fier l’offre ! « D’ici cinq ans, nous allons perdre plus ou moins 10% de tabac en volume, alors si les buralistes se bougent, ils ne seront pas en péril », prétend Laurent Maquart.

Prix du tabac à la hausse, moins d’acheteurs mais pas nécessairement moins de fumeurs. Il y a trois ans, une étude a été faite à Montceau. Sur 100 paquets, 58 provenaient de l’étranger. Le fumeur s’approvisionne différemment.

Proposer du multi-services, c’est du travail supplémentaire, « il faut gérer, c’est évident » prévient la président départemental. « Mais si vous ne proposez pas autre chose, le client ne reviendra plus ».

Le service est une chose, l’accueil une autre et tout aussi important. Un lieu agréable, climatisé et chauffé sont autant d’atouts que le sourire.

Toujours est-il que la carotte, l’emblème des buralistes va-t-elle se transformer en botte de carottes ? « Nous pensons à la changer » avoue le président.

Chez Maquart, on ose tout. Et chez d’autres buralistes ? (lire par ailleurs)

Jean Bernard

2 commentaires :

  1. Montcellien du centre

    C’est l’episier à côté de vous qui va etre content, ou le vendeur de vin au Allouettes, et que dire du photographe au bout de la ville, Monsieur vous ne reussirais jamais en écrasant les autres, vous parlez d’accueil? je pense que c’est une plaisanterie de votre part! d’autres buralistes installés récemment ou pas sont bien plus polis que vous, c’est d’ailheurs pour cela que je vais chez eux!
    Assez d’hypocretie!

    • Il me semble que vous avez du mal a lire l article
      Vous n avez pas vu qu il n y aplus d epicerie en centre ville pour depuis que leader price a ferme
      Cave a vin c est une idee nationale
      Il me semble qu il existait un photographe a 30 metres de mon commerce j ai attendu qu il ferme
      La definition ecrasser es ce que vous savez la signification ,
      La politesse pour vous c est de vous cacher derrierre un commentaire

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