Ciry-le-Noble : Ils ne brûlent pas les planches ils les font briller

La troupe est morte, vive « Cirons les planches ».

Née de la mitose des Rigoldons cette nouvelle troupe reprend en fait l’identité Cirysienne qui était la sienne avant la parthénogenèse avec la troupe de Perrecy, il y a bien longtemps.
Pour les anciens, un bref rappel : avant Perrecy et Ciry avaient chacune une amicale laïque avec une troupe de théâtre. Heureux temps où tout le monde n’avait pas les yeux rivés sur la petite lucarne télévisuelle.
Fusion, nouvel être théâtral, succès, difficultés de plannings, d’agendas… chacun vit sa vie comme les bourgeois avec chambre séparée. Si, c’est la base chez Feydeau, Labiche et compagnie…
On s’appelle les Rigoldons (Ach ! humour à la fançaiseu !, mi-rigodon (chants et danses), mi rigolez donc ; Ach ! le théâtre Gross bonheur ! » . Puis on ne rigole plus avec la qualité et le respect du public, alors on réalise les acquêts et chacun vogue vers sa nouvelle vie.
Six, ils sont six dans cette nouvelle troupe, juste ce qu’il faut lorsque l’on re-débute.
La mise en scène, la scénographie est collégiale, même si Alain Ségaud, on ne le présente plus (Mère en Gueule, Passavant, Rigoldons, j’en passe et des meilleures) avec son expérience doit bien recadrer parfois… mais bon, c’est un modeste….
Nous les avons surpris dans une répétition en décor sur la scène de la salle des fêtes de Ciry (bel équipement) de la pièce d’Anny Daprey « Sincère à rien »
Deux familles sans histoires, une fille qui met au défi les parents de ne plus mentir pendant un jour et tout bascule.
Dates des représentations : 17 février embarcadère, 3 mars Ecla (Bien être en oncologie), 17 mars Génelard, 7 avril Ciry, 13 avril Rozelay, 14 avril Montchanin.
Courrez-y

Gilles DESNOIX

PS : Anny Daprey : auteure prolifique aux titres de pièce constituant déjà un inventaire à la Prévert : Sa mère-nerve !, Questions de points de vue, Passe-moi le zen, Ange Gabrielle, Il court, il court le muret, Lord ou l’argent (sans Roger Moore malheureusement pris ailleurs) Pauvres pêcheurs ! Qu’importe le flocon (et les spectateurs ont eu l’ivresse), Quelle cloche, Qui n’en vœux ? (Sans les Déchiens séparés), Un coup derrière les étiquettes, Un p’tit pois sur la conscience, Une poussière dans l’moteur, Sincère à rien.

Un commentaire :

  1. Cet article émane-t-il de l’informateur ou du désinformateur?
    La tentative de catharsis des Rigoldons est absolument infondée.
    Certains membres de la troupe ont voulu la quitter l’an dernier mais la politique de la terre brûlée prônée par média mal informé n’a rien de culturel.
    La culture n’est la propriété de personne mais au contraire doit se partager surtout en milieu rural.
    Les Rigoldons continueront à faire rire alors que cet article suscite la pitié.

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