Cinéma – Pourquoi est-ce possible au Creusot et pas à Montceau-les-Mines ?

David Marti, Line Davoine et Romain Davoine.

Dans l’implantation d’un complexe cinématographique, qu’a de plus David Marti, maire du Creusot et président de la communauté urbaine sur Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines ? L’un comme l’autre ont eu et ont toujours à composer avec Line Davoine dont la famille est propriétaire de Ciné Alpes qui gère les cinémas Les Plessis à Montceau et Le Morvan au Creusot. Deux cinéma d’un autre temps qui ont fait leur temps.

Ce mardi, au château de la Verrerie au Creusot, Line Davoine et son neveu Romain Davoine sont venus présenter le projet du complexe avec six salles qui verra le jour sur la zone Mach 2 (lire par ailleurs). « Depuis un an, nous avons mis en place une réunion par mois avec madame Davoine » explique David Marti. Et madame Davoine, ce n’est pas quelqu’un qu’il faut brusquer » rapporte un proche du dossier.

« Oui, mais vous oubliez une chose » souligne un membre de l’équipe municipale montcellienne, « Marti est président de la CUCM, c’est à prendre en compte ».

Depuis 2012, Ciné Alpes conduit un projet par an 

A Montceau-les-Mines, le feuilleton du cinéma remonte du temps à Didier Mathus (ancien maire). Projet il y a eu et les plans sont restés dans un carton. Marie-Claude Jarrot a repris le flambeau sans plus de succès ce qui a conduit la majorité municipale en décembre 2017 à lancer son propre projet de complexe cinématographique porté par l’association Panacéa et son président Régis Faure.

Entre temps, Line Davoine, non sans avoir bataillé contre la mairie, a obtenu le permis de construire pour réhabiliter l’actuel Les Plessis en un complexe de cinq salles. Montceau a donc deux projets de cinéma sous le coude. Un de trop.

Pour David Marti, « les deux camps sont obligés de s’entendre ». Est-ce encore possible ? Au Château, Line Davoine n’a pas souhaité s’aventurer sur le sujet. « Je parlerai quand j’aurais des informations » dit-elle en quittant la pièce rapidement.

Nous avons appris toutefois une chose, que Ciné Alpes, une PME de 130 collaborateurs, 14 établissements et 110 écrans, mène un projet par an depuis 2012. Pour l »heure, il est donc question de mener à bien celui du Creusot. Un autre est aussi en gestation à Dijon à la Cité de la gastronomie qui entraîne la fermeture au 30 juillet prochain du cinéma au ventre-ville Devosge, propriété de Ciné Alpes.

Quand viendra le tour de Montceau-les-Mines ? Pas pour tout de suite. Le cinéma Les Plessis restera dans son jus encore un moment.

Quant au projet de la municipalité, « le dossier avance », répond on.

Vraiment complexe le cinéma !

Jean Bernard

3 commentaires :

  1. « Madame Davoine est une personne qui ne doit pas être brusquée ! » C’est pathétique ! Depuis le temps qu’elle amuse Montceau-les-Mines avec ses pseudos projets il serait temps qu’elle se brusque un peu justement !

  2. Qu’attend donc Mme Davoine pour commencer ses travaux aux Plessis puisqu’elle a un permis de construire ???
    Aux creusotins un cinéma tout neuf et aux montcelliens un bouge infâme qui attire les rats.
    Cette personne se moque des habitants du Bassin minier.

  3. La municipalité a déjà mis les pieds dans le plat pour mettre en place un complexe bowling dont la gestion désastreuse l’a mis sur la paille. Les municipalités n’ont pas à gérer des projets à contresens des investisseurs privés. Les derniers exemples en date du côté de Paray sont le magasin Intermarché que le maire avait obligé à déménager en face de l’hyper Leclerc et qui a fermé. Également les deux complexes cinéma, un a Digoin et l’autre à Paray alors que la zone de Vitry qui accueille déjà le bowling aurait pu être privilégiée. C’est du gaspillage d’argent publique au sein des communautés de commune car personne n’est là pour trancher dans les divergences politiques.

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