Célébration de l’Aïd-El-Kébir en Saône-et-Loire

Photo illustration.

Information de la préfecture de Saône-et-Loire.

L’Aïd-el-Kébir, ou Aïd-el-Adha, est une fête célébrée chaque année par les musulmans du monde entier. Cette fête, réunissant les familles, est un moment important de partage et de convivialité, qui s’accorde avec la liberté de culte assurée par notre Constitution. Elle débutera le mardi 20 juillet 2021. Cette fête, qui dure traditionnellement 3 jours, donne lieu à des abattages rituels d’animaux et doit se dérouler dans le respect des réglementations sanitaires, environnementales, relatives au bien-être animal et commerciales.

Les personnes qui souhaitent célébrer cette fête peuvent :

– acheter les carcasses d’animaux abattus pendant l’Aïd, auprès de bouchers ou de la grande distribution ;

– se rapprocher des associations cultuelles musulmanes pour la commande d’un animal ;

– contacter un abattoir pérenne ou temporaire autorisé effectuant l’abattage rituel le jour de l’Aïd.

 

La liste des abattoirs autorisés pour l’année 2021 est disponible sur le site du Ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, ainsi qu’auprès des associations. En Saône-et-Loire, 2 abattoirs sont autorisés : AUTUN pour les ovins et les bovins, CUISEAUX pour les bovins, sans vente  directe sur place. 14 abattoirs seront concernés sur l’ensemble de la région Bourgogne-Franche Comté : cf carte en annexe.

Les contrôles réalisés par les services de l’État dans ces abattoirs lors de l’Aïd permettent d’assurer la protection de la santé publique, en écartant les animaux malades et les viandes impropres à la consommation. Une marque officielle ou estampille, apposée sur les carcasses, est la garantie d’une inspection sanitaire. Ces contrôles permettent également de veiller au respect de la protection animale et de l’environnement.

Les services de l’État rappellent qu’il est interdit aux particuliers de pratiquer eux-mêmes des abattages, ou pour les éleveurs d’abattre leurs animaux pour le compte de particuliers. Les abattages clandestins, c’est-à-dire en dehors des abattoirs autorisés, constituent un délit, passible de peines allant jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende (article L.237-2 du Code Rural et de la Pêche Maritime – CRPM).

Il est également rappelé qu’il est interdit aux particuliers de transporter des ovins ou des caprins en l’absence d’une déclaration à l’établissement de l’élevage (EDE) de son département et d’un document de circulation (article R215-12 du CRPM). Il est donc fortement recommandé aux particuliers de faire appel à des professionnels pour assurer le transport des animaux vivants jusqu’à l’abattoir choisi dans des camions dûment agréés. Le transport d’animaux, dans des conditions incompatibles avec le bien-être animal, est interdit et passible de 750 euros d’amende (article R. 215-6 du CRPM).

 

Les services de la direction départementale de la protection des populations (DDPP), la police et la gendarmerie seront mobilisés pour faire respecter les dispositions réglementaires.

Un commentaire :

  1. Pourquoi ce genres d’informations n’est pas communiquer aux Juifs pour la pâque Juive, aux Bouddhistes pour la fête du Bouddha, aux Orthodoxes pour leur Pâque ? Etc… La diversité en France serait elle réduit à seulement mettre en avant et communiquer avec une seule communauté ? Ou certain auraient besoin de moins être cadré ? Étrange

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