Blanzy – Que va devenir le restaurant Le Plessis à la queue de l’étang ?

Il n’y a encore pas si longtemps, quand vous vouliez partager un excellent repas, les gourmets se rendaient avec plaisir au restaurant Le Plessis, 33 route de Mâcon à Blanzy, à la frontière avec Montceau-les-Mines, à la queue de l’étang comme on dit ici.

Pourtant, l’histoire entre Frédéric Stankiewicz et sa cuisine réputée, se termine… en queue de poisson. Depuis fin novembre dernier, l’établissement est fermé. Les cuisines sont à l’arrêt, plus aucun fumet ne se répand dans la salle de restaurant, les verres ne tintent plus. C’est triste une bonne table sans convives.

Le Plessis est à vendre.

Frédéric Stankiewicz est aujourd’hui encore nostalgique de la belle époque, celle « où nous étions 12 à la cuisine et au service avec mon épouse, c’était dans les années 2005 à 2012 » se souvient-il.

En novembre dernier justement, Frédéric et Séverine Stankiewicz pensaient avoir trouvé l’oiseau rare, deux jeunes filles volontaires, « elles avaient le potentiel pour reprendre un tel établissement » précise le chef, mais les banques n’ont pas fait preuve d’un bel appétit pour les accompagner.

Le Plessis a aussi fait l’objet d’un projet par un investisseur de transformer le restaurant en salle des fêtes, proposer des salles de réceptions.

Frédéric lui, a mis le cap sur Lyon où il a très facilement trouver du travail dans l’un des plus prestigieux bouchon lyonnais dans le quartier Saint Jean. « C’est une parenthèse avant de rebondir » indique-t-il. « Et dire que chez nous on a du mal à trouver du personnel qui veuille travailler. Ici, dans le Bassin minier, c’est un handicap ».

Très vite, le propriétaire des murs et du fond devrait être fixé sur le devenir du Plessis. Avec 500 m2, sans compter l’étage, la terrasse qui peut accueillir près d’une centaine de couverts, le restaurant va finir par trouver preneur. Le cadre ne manque pas de charme et demain, le nouveau maître des lieux peut aisément mettre les pieds sous la table, tout est en parfait état.

Le Plessis à la queue de l’étang mérite de renaître de ses cendres plutôt que finir sur une histoire ni queue ni tête.

Jean Bernard

11 commentaires :

  1. La bonne cuisine Française n’a hélas plus vraiment sa place sur le bassin et c’est dramatique. Les kebabs et autres cloaques à l’hygiène douteuse et à la comptabilité fantôme font mieux recette. L’évolution se traduit par une pauvre régression avec des défenseurs acharnés qui font office de fossoyeurs.

  2. Que sont devenues les bonnes fritures chez l’Nénesse…..

  3. bizarre pour une ville ou il fait bon vivre et d’avenir!! n’est ce pas! mais bon, selon un , il ne faut regarder que ce qui reste , soit pas grand chose et ce n’est pas fini!!!

  4. Bien d accord avec BENOIT
    La cuisine gastro meme si elle est appreciable a ses limites
    revenons aux choses simples fritures 4heures jambon omelette fromage cuisses de grenouilles…….

  5. Peut-être que les tarifs devraient aussi être revus…
    Jadis ca, j’dis rien mais à Paris c’est bien moins cher avec des heures d’ouverture et des charges plus importante !

    • Svp,
      Mais peut être beaucoup plus de couverts tous les jours de la semaine. D’ou la possibilité d’être effectivement moins cher à l’addition, mais avec un chiffre d’affaire mensuel plus important.

  6. Moi j ai beaucoup apprécié et je suis du côté de Lyon parlons en piège à touriste en général
    On compte les bons et petits restau encore un peu à st Jean et rue Mercier et encore!

  7. Il y a une clientèle pour le jambon, omelette, fromage, mais il ne faut pas oublier qu’il y a aussi une clientèle pour les restaurants à la cuisine plus élaborée. Notre culture culinaire est large, je préfère aller manger des plats que je ne mange pas à la maison et le restaurant du plessis était une excellente adresse quand il faisait de la gastronomie.

  8. le problème ne vient pas de la cuisine proposée, il vient simplement du manque d’argent , Blanzy environ 12% de chômeurs + les précaires
    donc même si la cuisine est bonne , les moyens manquent et les quelques édiles qui avouent avoir des revenus confortables y étaient allés , peut être que?
    maintenant aller au resto pour manger des boîtes des pâtes ou des patates, pas d’intérêts!!!!!!

  9. Du manque d argent ou des tarifs proposes………
    Autre paramètre a prendre en compte mais qui regarde chaque chef d entreprise
    c est les jours et le temps d ouverture
    ouvert du jeudi au dimanche midi difficile de faire du chiffre
    Essayer de trouver un restaurant ouvert le dimanche soir a Montceau ou aux alentours proche relève du miracle

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