Blanzy – Christian Olivier, une voix qui laisse pantois

Le festival Blanzy en Mars en Famille réserve toujours une surprise dans sa programmation. Elle se nommait Christian Olivier, mi-conteur, mi-chanteur qui mercredi soir, à la médiathèque, a envoûté « son » public.

Dans une ambiance tamisé et devant une assistance silencieuse, Christian Olivier raconte. Il parle d’une voix qui rappelle celle de Jean-Louis Foulquier, qui fut homme de radio et fondateur des Francofolies. Derrière son micro, juste une lampe pour éclairer les textes, derrière sa table comme précisément dans un studio de radio où vers deux/trois heures du matin, seuls les insomniaques sont encore à l’écoute, l’invité d’un soir chante à sa manière, en déclamant  le texte de chansons françaises. Il fera une exception avec Daddy cool de  Boney M.

Sa voix transporte, elle berce, elle inonde l’atmosphère feutrée, touche avec tendresse, parfois avec davantage de voracité _ son Pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir (Eddy Mitchell) a fait fureur _  qu’on écoute sans palper véritablement les mots. Ils sont là mais ne font qu’effleurer la surface comme l’eau d’un torrent qui coule allègrement sur les rochers. Un bruit ambiant qui accompagne Christian Olivier dans les méandres de la chanson bien de chez nous. Même tata yoyo (Annie Cordy) s’est laissée prendre dans les cordes vocales de Christian Olivier.

Le public sous le charme aura même droit en guise de rappel à la voix chantante de Christian Olivier accompagnée de sa guitare. Manquait juste « A boire! ».

Jean Bernard

Alors justement, vendredi 16 mars 2018, Blanzy en Mars en Famille se déroule dans les bars et restaurants de Blanzy à partir de 20h.

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