Alimentation – Des études à creuser… votre tombe

Eh, vous-là, les balles de ping-pong vous n’en n’avez pas marre d’être « raquettés ».

Une étude de NutriNet-Santé (Cohorte nationale pour étudier les relations entre la nutrition et la santé) associée à l’Inserm, l’Inra et l’Université Paris 13 conclut que la consommation d’aliments dits « ultra-transformés » accentue le sur-risque de cancer.

Quid ? Dans la classification internationale Nova il s’agit des plats cuisinés congelés ou surgelés, snacks, pâte à tartiner, gâteaux, barres énergétiques, saucisses, poissons reconstitués, certaines marques de céréales, boissons et yaourts aux fruits, hamburgers, hot dog, pains emballés, margarine, préparations pour nourrissons (petits pots, purée…). Tout ceci avec ajout (sur-ajout) de sel, de sucre, de conservateurs, de graisses, d’innombrables additifs,
Et l’Insee calcule que la part des produits ultra-transformés à base de viande, de poisson et de légumes représente 80% de notre consommation alimentaire.

104 980 français ont été suivis entre 2009 et 2017. 228 cas de cancers ont été diagnostiqués.
Chaque personne suivie remplit deux fiches journalières recensant ses habitudes alimentaires. Il est apparu que l’augmentation de 10% d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire correspondrait à une hausse de 6 à 18% du risque de développer un cancer en général et de 2 à 22% pour le risque de cancer du sein.

L’Inserm nuance son propos « Le lien de cause à effet reste à démontrer. D’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte comme par exemple, le tabagisme et une activité physique »

Catherine Chapalain la directrice générale de l’Association nationale des industries agroalimentaires proteste (on peut faire confiance les yeux fermés, non ?)
« L’étude qui établit un lien entre plats industriels et cancer n’a rien de scientifique. Il faudra certainement creuser. Il n’y a jamais eu d’étude scientifique qui a démontré le fait que la nourriture transformée serait plus nocive que la nourriture naturelle. » Ben sauf celle-ci… Pas scientifique on vous dit !!!! C’est une première observation !
Comme pour le sucre il y 15 ou 20 ans, puis le sel, puis…

Bon prêt? Changez de côté de la table

Gilles DESNOIX

Un commentaire :

  1. Merci pour cet article !
    Que les consommateurs deviennent enfin des consomm’acteurs… et prennent conscience que leur santé est dans leur assiette, et que l’alimentation est un pilier important pour vivre plus longtemps en meilleure santé.

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